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Bonjour,

 

   Après quelques semaines de silence, en tout cas, de non reflexion, je reviens avec de nouveaux (ou pas) questionnements, plus ou moins possibles à résoudre.

 

    En effet, je remarque la difficulté que j'éprouve à me sentir humaine au quotidien, à accepter ce que j'entends, vois, comprends, à accepter d'être, tout simplement.  Il y a des comportements étonnants, des paroles, des idées qui ne collent pas avec ma façon de voir les choses, qui me bousculent et m'empêchent d'en tirer un enseignement.  D'autres qui me fatiguent, me révoltent, me colérisent et m'exaspèrent, me démunissent aussi. Voilà. Je me sens parfois très mal, à l'idée de n'avoir aucune solution à apporter aux choses qui ne tournent pas rond.

 

   J'ai grandement apprécié ton article, Suzanne, sur le Bien et le Mal, la manière de l'enseigner et le fait de le vivre au quotidien. Je ne sais pas toujours où la limite se situe, et essaie de gérer selon ce que j'ai appris.. mais je suis parfois dans l'illégalité et trouve ça bien... et parfois fait des choses mal en voulant faire bien.

 

   Je ne comprends pas toujours la Vie, ce qui s'y passe et pourquoi cela s'y passe. En ce moment, c'est la crise financière, oui, mais humaine aussi. Le fossé entre les pauvres et les riches ne cesse de s'accroître, les Hommes commencent à se révolter, mais comment tirer de la force, comment continuer d'aller de l'avant quand l'avenir nous semble flou, incertain, voir inaccessible?

 

    Comment vivre au quotidien, en sachant les débordements de certains d'entre nous? Comment changer son comportement lorsque l'on se rend compte que les gouvernements ne vont pas dans le même sens? Comment choisir ce qui est bon pour nous quand cela a un impact sur les autres?

 

    J'ai du mal à voir la réalité, à me sentir extérieure au monde et ce qui s'y vit. Oui, parfois sûrement, je porte un peu trop de poids sur mes épaules, mais est-ce anormal de se sentir sensible à la misère où les injustices qui nous entourent? Si nous ne nous sentions pas coupable, parfois, d'être ou de laisser les choses comme elles sont, comment pourrions nous créer des alternatives? Décider d'aider les autres? Améliorer ce qu'on peut? S'engager dans des groupements qui partagent nos idées et nos envies?

La culpabilité est elle toujours négative?

 

Pour ceux que ça interesse, je vous ais mis un lien (la grenouille) connu, malheureusement toujours d'actualité..

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